dimanche 1 avril 2012

I'm your demon twin, the Halloween king !

I'm your demon twin, the Halloween king.

 Dans sa loge, le capitaine de l’équipage étudiait ses cartes. Découvrir une nouvelle île ? Non ce n’était pas ce qui l’intéressait. En fait, à cet instant même si on pouvait croire qu’elle étudiait la carte, elle était en fait en train de repérer les meilleurs bars de la ville.. Enfin sûrement. Au dehors la tempête faisait rage, et les vieux murs du manoir grinçaient. Le capitaine en question releva la tête en sursaut comme prise d’une idée
merveilleuse.

 « Quelqu’un va arriver ! Je le sais ! Ayame ! » Cria-t-elle.




 La demoiselle en question était douce, tout de blanc vêtue, on aurait pu croire à un ange, ses yeux roses luisant dans la pénombre du manoir elle avançait légèrement dans les couloirs jusqu'à rejoindre le capitaine. « Oui, Mercredy, que se passe-t-il ? » lui demanda-t-elle son regard perçant à travers ses longs cils. Les deux jeunes femmes entretenaient une relation tout à fait particulière, chacune tenant autant à leur vie qu’à l’autre.

« De nouveaux pensionnaires vont arriver, je le sens, regarde ce temps merveilleux » annonça Mercredy de façon solennelle en se levant et pointant la fenêtre… Enfin en titubant jusqu’à la fenêtre. Mercredy forçait un peu trop sur les alcools forts, et ça, c’était incurable, même Ayame n’avait pu la guérir de son amour pour la liqueur. « J’en suis sûre ! Attends, écoute, ça va frapper bientôt en bas ! » Assura la jeune capitaine.

 Et effectivement, Mercredy avait eu raison, en bas, quelqu’un frappa trois fois à la porte. Trois coups distincts. Ayame ayant peine à croire que son interlocutrice se soit trouvée une deuxième passion en tant que médium sortit de la pièce pour aller ouvrir.

 « Oh bonsoir très chère Ayame. Comment allez vous ? » Demanda une voix masculine et imposante.

 L’homme se tenait dans les escaliers, un verre de vin à la main. Sa peau était d’un blanc laiteux, contrastant avec sa chevelure d’un noir profond, son expression était inquiétante malgré sa grande beauté.. Ayame eut un frisson en le voyant. « Oh, Asmodée, bonsoir. Je me porte bien, je m’en allait ouvrir la porte voyez vous. » Lui répondit elle doucement. « Très bien, dans ce cas, allez y. Je retourne dans mes quartiers. Par ailleurs, faîtes donc attention, Harmony et Pizzicato sont d’humeur à jouer cette nuit. »

 Trois autres coups se firent entendre à la porte, plus secs cette fois. Ayame se pressa de descendre l’escalier menant au hall d’entrée. Une fois arrivée à la porte, elle ouvrit doucement. Sous la pluie battante, apparu alors deux fines silhouettes. L’une des deux s’avança d’une démarche fière vers Ayame. « On aimerais une chambre » demanda l’enfant. Ses yeux d’un orange vif luisaient de malice et son sourire était inquiétant, Ayame se demanda l’espace d’un instant si il était judicieux de laisser entrer un tel énergumène. Mais elle se stoppa dans ses pensées lorsqu’elle vit l’autre enfant.

 D’un blond magnifique avec de grands yeux vert, la petite fille était magnifique. Tremblotante de par la pluie et le froid, elle semblait encore plus fragile et innocente. « Qu’est ce que tu fais là ? Avance donc un peu, t’es vraiment lente à la détente. » Lui dit méchamment l’autre enfant. La petite était au bord des larmes. « Mais… mais .. Pugsley, ne soit pas si méchant avec moi… » Lui dit elle « Tu pense pouvoir me donner des ordres donc ? N’oublie pas qui je suis. » Répliqua-t-il en haussant le ton, « Bon et toi, tu te décide ? » Lança –t-il à la pauvre Ayame qui n’avait rien demandé.

 « Laisse les donc entrer Ayame. » lança une voix derrière la jeune femme albinos. 

Mercredy était descendue voir ce qu’il se passait dans le hall. Se tenant en haut de l’escalier, elle semblait vraiment irréelle et puissante. Ayame se poussa de l’entrée pour laisser entrer les nouveaux. Les deux petits entrèrent rapidement, sans bruit.

 « Je me prénomme Pugsley, et voici Pomky. Merci de nous accueillir dans votre … » il s’arrêta un moment pour regarder autour de lui, « …taudis. » termina-t-il. 

 Mercredy n’appréciant pas le comportement du jeune garçon, entrepris de descendre les escaliers. Dur tache à cette heure de la nuit, pour Mercredy qui avait commencé sa cuvée nocturne. Pugsley émit un rire sarcastique en voyant le capitaine tituber. « Mademoiselle, il serait bon de vous sécher » conseilla Ayame à la petite Pomky. Mais Pugsley, n’était pas de cet avis. « Pour qui tu te prends pour donner des ordres à ma chose ? Occupe toi de tes affaires l’albinos. » Cracha-t-il.

 Mercredy, arrivée en bas des marches, s’avança vers le petit insolent et le pris par le col. « Et toi alors ? Pour qui tu te prends du haut de tes 1m20 pour faire la loi dans mon manoir ? Je te conseille vivement de rester à ta place, demi portion. » Pugsley ne dit plus rien. Il pris Pomky par le poignet et suivit Mercredy et Ayame jusqu'à leur chambre.

 Une fois seuls, Pugsley pris une serviette et enveloppa Pomky avec, avant de la placer devant la cheminée. Puis il passa ses bras autour d’elle et serra l’autre enfant contre lui. “Allons dormir. “ souffla Pugsley à l’oreille de Pomky. Sa voix était plus douce et agréable. Ils se levèrent et se glissèrent dans les draps de l’immense lit de leur suite.

 Plus loin dans le manoir, des éclats de rires enfantins se faisaient entendre. Deux petites filles qui chantent. Puis au détour d’un couloir, les voilà apparaître. L’une en rose, et l’autre en violet, elles cherchent une nouvelle proie, un nouveau jouet. L’éclat dans leur yeux nous indiquent que rien ne les détournera de leur objectif. En courant, leurs robes virevoltent et bondissent, jupons et froufrous roses se soulèvent en rythme tandis qu’ils laissent s’afficher des articulations qui font froid dans le dos. Des pantins ? En effet. Ces deux petites n’étaient que des pantins, certes doués de vie, mais des pantins quand même. Leurs corps n’étaient que bois. “ Pizzicato ! Viens voir ! Viens voir ! C’est tellement drôle, regarde ! “ s’écria la petite en rose. Elle était accroupie dans un coin et regardait des fourmis en train de faire leur repas sur une carcasse de rat. “ Oh ! Ne touche pas à ça Harmony, tu sais que le Maître n’aime pas qu’on joue avec ces bestioles infâmes. Allons nous occuper de nos poupées, aller viens ! Harmony ! Viens !” lui répondit sa “soeur”. Harmony se releva, et toutes deux repartirent en sautillant joyeusement...

2 commentaires:

  1. Les yeux de Pugsley ressortent merveilleusement ... captivant!
    Mais ce qui m'a le plus captivée, c'est le texte, j'adore comment il est écrit! Et la mise en scène des personnages par des mots donne une dimension différente de ton équipage, c'est agréable .. !

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  2. I don't understand anything of the text below... But the photo's amazing. I love the dolly, his/her eyes are absolutely fabulous and beautiful. Plus the atmosphere...:) Love it! Also, I'm so sorry I didn't comment on other articles.x( I didn't have much time lately.

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